Nom : doherty. il ne connait pas les patronymes. que le chapelier avant. sans plus. son titre. simplement. ≡ Prénom : allistair. ≡ Votre conte : alice au pays des merveilles (le chapelier fou) ≡ Âge : trente-cinq ans. une vie instable. une vie qui ne convient pas. les drogues qu'il offre. les autres qu'il rend dépendant. ≡ date et lieu de naissance : aberdeen. un autre monde. le pays des merveilles. il n'en a plus le moindre souvenir. ≡ vos origines : irlandaises. écossaises. ≡ Métier : offrir des drogues, donner les substances, empoisonner les autres. ≡ Orientation sexuelle : les hommes. les femmes. ceux à même de l'aimer, de lui donner l'attention recherchée. ≡ Statut matrimonial : dépendant du regard des autres. incapable de s'attacher, de voir que les autres puisse l'aimer. instable et demandant. ce besoin à combler, ce vide oppressant. ≡ côté financier : vacillant. Caractère : instable, dépendant, sarcastique, tactile, charmeur, arrogant, drôle, perdue, bipolaire, drogué.  ≡ les crédits : tumblr.

un peu plus sur toiil ne supporte pas la solitude. ce besoin oppressant des autres. ce besoin des autres, du regard des autres pour vivre. ≡ l'abus de drogue qui lui vrille le cerveau. la personnalité instable. les troubles qui rongent le crâne. les images qui planent autour de lui. le passé. les images d'avant. il clame la réalité, mais personne ne le croit. surement la drogue qui rend ses idées instables, qui fait surgir le monde d'antan, le monde des contes. il clame sa personnalité, parle du monde méconnu, personne pour le croire. que la folie pour compagne. ≡ un amour pour le thé. les étagères qui restent garnis des différentes sortes. la drogue qu'il offre. le temps autour de la table qu'il passe avec les autres. les autres qu'il rend dépendant, ceux qu'il veut garder pour ne pas se heurter à la solitude. ≡ des années passées en prison pour la drogue offerte, pour la drogue vendue. l’enfermement pour lui crever le cerveau. la solitude insupportable. ≡ l'abus de drogue crame le cerveau. les souvenirs au crâne. un simple fou aux yeux des autres. les contes qu'il sait vrais, mais personne pour avaler les bêtises d'un drogué, d'un fou. ≡ quelques tatouages qui rongent la peau. quelques marques de la vie moderne. le corps qui ne lui appartient pas. le visage qu'il ne reconnait pas. ≡ dépendant des autres. ce besoin de toucher. de sentir. de s'approprier. ≡ son comportement change. instable. il passe d'un extrême à l'autre. de la douceur à la violence. il ne sait plus. les personnalités qui se percutent et la vie qu'il ne comprend pas.

que représentent les contes de fées pour votre personnage ? ≡ Il y croit. Un peu trop. Les images qui se percutent au crâne. Cette impression que ce corps ne lui appartient pas. Pas le sien. Celui d’un autre. Le visage étrange. Les dessins qui rongent la peau. Il sait. Il sent. Étrange sensation dont il ne se défait pas, le cerveau qui part en vrille et les autres qui le surnomment le fou. Le chapelier fou. Il ne sait pas. Il n’a plus la moindre idée de celui qu’il est. Trop de confusion. Une parcelle de lui croit encore, les images autour de lui, les souvenirs et les hallucinations causées par la drogue qui intensifie le mal. Rien pour aider.

derrière l'écran

ton pseudo : BELZÉBUTH. ≡ âge : VEILLEEEEEEEEEEE. ≡ pays : canada. ≡ fréquence de connexion : 7/7   . ≡ comment t'es arrivé ici? : par avion. ≡ un commentaire? :           .

Les coups à la porte. Le regard qui vrille sur le plafond. La solitude qui lui percute le crâne et le vide qu’il déteste ressentir. Les autres qu’il rend dépendants, les autres qui reviennent vers lui pour combler cette peur, la folie de la solitude. Lui qui attire les gens autour de la table, ceux pour graviter autour de lui pour empêcher la solitude de lui ronger le crâne.
Le regard qui glisse sur ses mains, les pupilles dilatées qui observent les mains. Les phalanges qui ne ressemblent pas aux siennes. Ce corps qui ne semble pas le sien. Les souvenirs étranges. Cette impression d’être un autre. Il ne sait plus. La folie qui ronge le crâne. Les autres qui le prennent pour un dingue, les autres qui ne l’aiment pas et le manque qui se fait prenant. Les années en prison. La vie de solitude. Il ne sait plus. Il ne sait plus les souvenirs. Ça se percute dans son crâne.
Les coups qui résonnent à nouveau et le soupir qui passe entre ses lèvres. Le corps qui finit par se mouvoir et les pas qui s’échouent sur le sol. Le corps lourd. Les idées qui vrillent. Les images qui se tordent et les visions d’antan qui se mélangent à sa vue.

« OUVRE-MOI ALLI.» Il reconnaît la voix. Sa voix à elle. Sa camée. Sa perle. Une parmi les autres. Une qui revient depuis des années. Elle qu’il ne touche pas, elle qui erre sans but, incapable de se défaire de lui, dépendante, qui demande, mais qui ne reçoit rien. Le corps qu’il convoite, mais la femme qu’il repousse au dernier moment. La peur qu’elle ne revienne pas s’il lui donne autre chose que la came. Le corps qu’il connaît pour l’avoir dessiné des doigts sans le goûter.
La porte qui s’ouvre sur elle. Le corps tremblant de la femme. Le regard vitreux. Le manque qu’il ressent. Elle qui tente de se défaire de la came, mais qui revient. Ce foutu besoin de se sentir bien. Il sait. Il connaît. Il ne sait plus. Il vacille. La folie. Le manque. Le vide. La solitude qui rend dingue.
Les billes sombres qui détaillent le visage connu. Le visage qui s’imprime dans la moindre parcelle de son crâne. Poupée parfaite. Poupée au charme différent. Elle et son style. Elle simplement.
Un sourire qui étire les lèvres et il se détache de la porte. Elle entre. La table un peu plus pleine. L’appartement moins vide de vie et les folies qui lui semblent plus loin. Les images. Les visions d’antan. Les sensations étranges. Il ne sait plus. Il ne discerne qu’à moitié la réalité. La vérité.
Elle s’approche. Les mains sur la peau brûlante et les envies qui vrillent le bas ventre. Elle. Elle qui revient. Elle qui l’aime, mais lui qui ne voit rien. Gamin délaissé, les paroles des parents au crâne. Les personnalités qui se mélangent. Les mains sur son bras et il se tourne vers elle, le contact qu’il ne rompt pas. « Tu sais ce dont j’ai besoin.» Sourire. « La came.» Elle acquiesce. De lui aussi, mais elle ne peut pas le dire à haute voix. Elle ne peut pas. « T’en as baisé combien pour ta dose?» La jalousie au fond de la voix. Il n’aime pas le métier. Il n’aime pas partager. Pas elle.
Elle hausse les épaules. Le silence. Il se détache d’elle, s’empare du sachet de poudre et l'enfonce au creux de sa paume délicate, de sa main tremblante.