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Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant.

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Graemme Wemyss
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Graemme Wemyss
a land without magic
date d'arrivée : 17/07/2015
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MessageSujet: Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. EmptySam 1 Aoû - 17:25

Graemme Roy Wemyss.
DEATH IS NOT THE GREATEST LOSS IN LIFE. THE GREATEST LOSS IS WHAT DIES INSIDE OF US WHILE WE LIVE.
Nom : Wemyss. Prénom : Ses parents ont décidé de l'appeler Graemme, celui qui détient la parole. Et choisirent de lui donner comme deuxième prénom Roy, celui qui sourit, car dès qu'il fut sorti du ventre de sa mère, il souriait déjà. Votre conte : Le sien. Il l'écrit depuis sa naissance. C'est un conte unique. Même si il ne décrirait pas sa vie comme un conte de fée. Mais il ne le sait pas encore, il est le fiancé brigand dans le conte éponyme des frères Grimm. Âge : Il a tout juste 36 ans, un âge qui ne sert à rien à part peut-être le rapprocher de la quarantaine. date et lieu de naissance : Il est né ici même, à Aberdeen,  un certain 24 janvier 1979 par un jour, étonnamment, ensoleillé.   vos origines : Il n'y a que du sang écossais qui coule dans ses veines. Métier : Il est avocat, réputé, spécialisé dans les crimes. Certains diront même qu'il est trop payé pour ce qu'il fait. Orientation sexuelle : Il ne s'est jamais posé la question. Depuis toujours il a été attiré par les douces courbes féminines, et ce n'est pas à son âge que son orientation va changer. Statut matrimonial : De toutes les manières que l'homme a trouvé de se faire du mal à lui-même, l'Amour est la pire. Il n'a connu l'amour, le véritable, qu'une seule fois dans sa vie. et n'est pas prêt à replonger. Il préfère nettement les aventures passagères, les coups d'un soir. côté financier : Plus qu'aisée. Et il ne s'en cache pas. Depuis toujours il a vécu dans une famille riche, et même maintenant qu'il vit tout seul, son compte en banque ne fait qu'augmenter. Caractère : Fier, sûr de lui, menteur, arrogant, froid, manipulateur, sceptique, susceptible, colérique mais peut aussi se montrer doux, attentionné, perfectionniste, aimable, timide. Tout dépend de la personne qu'il aura en face.   les crédits : tumblr pour les gifs.
un peu plus sur toi
Malgré le fait qu'il soit né ici, à Aberdeen, lorsqu'il est était âgé d'un an ses parents ont déménagé sur l'île de Skye. Il ne reviendra à Aberdeen qu'à l'âge de dix ans.  Sa mère était alcoolique, et dès qu’elle buvait, elle s’en prenait tant verbalement que physiquement à son fils. Son père, quant à lui, passais ses journées à travailler pour faire tourner la maison. Il était souvent absent, laissant Graemme dans les griffes de sa mère. Malgré tout, il aimait son père. Il ne lui en a jamais voulu de son comportement vis-à-vis de sa situation.   A cause de son enfance, il a appris depuis tout petit à mentir. Fallait bien qu’il trouve des excuses au nombreux bleues qui recouvraient son corps. C’est devenu un menteur invétéré.   Wemyss n’est pas son vrai nom. Enfin pas celui que ses parents biologiques lui ont donné. C’est celui de sa famille d’adoption, qu’il a changé au moment de la signature des papiers. Il fut un temps où il était fiancé à la plus belle des filles, selon lui. Mais au bout de deux ans de fiançailles elle disparut du jour au lendemain. Sans laisser aucune trace. Bien évidemment, il fut suspecté d’y être pour quelque chose. Malgré les recherches de toute part, elle ne fut jamais retrouvée. Ni vivante ni morte. Encore à l’heure actuelle, il ne sait pas où ni dans quel état elle est. Elle fut, officiellement, déclarée morte au bout de 7 ans.    Il a une peur maladive du feu. Et comme si ce n’était pas tout, il a aussi le vertige et est claustrophobe. Il part en crise d’angoisse instantanément.   Comme tout le monde, il a des secrets. Et pas n’importe lequel. Personne n’est au courant. Autre que son métier d’avocat, il est aussi nettoyeur de scène de crime. Il travaille à son compte. Il ne fait pas vraiment comme ses collègues, lui, son truc, c’est plutôt d’aller cacher les corps, par n’importe quel moyen, ainsi que d’effacer les éventuelles preuves.≡   Depuis son adolescence, il fait sans cesse un cauchemar, récurrent. Il rêve qu’il se retrouve dans une pièce, remplie de parties de corps humains. Des bras, des jambes, des têtes. Il y en a partout et il se retrouve au milieu. Il se réveille souvent en sueur. Et son cauchemar n’a rien à voir avec son deuxième travail,  car il le faisait bien avant de s’atteler aux nettoyages de scènes de crimes.   parle nous de ton personnage, ses habitudes, ce qu'il aime, ce qu'il mange, une anecdote de sa vie.

que représentent les contes de fées pour votre personnage ? Quand il était enfant, il détestait les contes de fées. On va dire que dès sa naissance, sa vie ne ressemblait pas du tout à un conte, il en était bien loin aussi. Alors ses histoires de beaux châteaux, de princes et princesses le dégoûtaient plus qu’autre chose. Et le fait de voir des filles de sa classe embrasser des grenouilles dans l’espoir qu’elle se transforme, lui donnait encore plus envie de vomir. A un certain âge, il commença quand même à en lire. Mais des contes un peu plus sombres, plus glauques. Barbe Bleu. L’Oisel emplumé. Ce genre de conte. Loin des strass et des paillettes. Mais dès que sa vie changea de tout au tout, à la suite de la mort de ses parents et qu’il se retrouva dans un manoir, il se dit que tout compte fait, pourquoi pas. Il devait avoir une bonne fée à ses côtés. Il ne voyait pas d’autres solutions. Il n’aimait toujours pas les contes à l’eau de rose, mais quelque part, au fond de lui, il avait l’impression d’avoir un lien avec ce genre d’histoire. Ou tout commençait en parti mal et se terminait bien. Maintenant, vu son âge, il ne s’intéresse plus du tout au conte. Il voit bien que le monde n’en est pas un et a relativisé ce qu’il avait pensé plus jeune. C’était tout simplement le destin et non les doigts d’une fée qui passait par-là. En soi, il ne pense plus vraiment aux contes, ce n’est plus de son âge. Mais par contre il était sûr que, si un jour il aurait un gamin, il leur lirait les contes de son enfance.

derrière l'écran
ton pseudo : V. âge : 25 ans dans un mois  Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. 398842174 . pays : Pays du chocolat, du fromage, des vaches et des montagnes. Bonne Fête Nationale à nous haha Arrow fréquence de connexion : Tous les jours, mais je vais mettre 6 / 7 au cas ou. comment t'es arrivé ici? :  Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. 2617371989 Je sais plus  Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. 2295169541 un commentaire? : Je suis anciennement Ailein - Alice d'Alice au pays des merveilles. J'ai décidé après mûres réflexion de changer de personnage. Alors me revoilà. Je ne pouvais pas partir  Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. 2711785758 . Donc, pour les admins, je libère la belle Alice.
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Graemme Wemyss
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Graemme Wemyss
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MessageSujet: Re: Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. EmptySam 1 Aoû - 17:27


story of my life
Portree, ou plus communément appelé le port du Roi, la plus grande ville de l’île de Skye, dans les Hébrides intérieures Ecossaisses. 1989. Petite maison délabrée, qui tient encore débout par on ne sait quelle magie, en bordure de forêt, entourée d’un champ rempli de mauvaises herbes, pas entretenu. De l’extérieur, on pourrait croire que toute la maisonnée dort paisiblement, ce qui n’est pas le cas. Graemme, l’enfant de la famille Cornwell, âgé de 10 ans, est assis sur son lit, le cœur battant la chamade et ayant de la peine à respirer. Il regarde autour de lui, cherchant la cause à cette odeur désagréable qui passe sous sa porte. Mais il n’y voit pas grand-chose. Son œil droit est complètement gonflé, des suites aux coups répétés de sa chère mère ainsi que l’épaisse fumée qui s’immisce de plus en plus dans la petite pièce qui lui sert de chambre. Son cœur s’accélère de plus en plus tandis que sa respiration devient haletante, irrégulière. Il a de plus en plus chaud. La transpiration coule gentiment sur son front, les gouttes finissant sa course contre son haut de pyjama. Il faut qu’il fasse quelque chose. Mais il ne sait pas quoi. Il est seul. Il a 10 ans. Il n’est pas prêt à affronter une situation comme celle-ci. Le temps presse. Il ne comprend pas encore grand-chose à la vie, mais il sait déjà, par contre, que s’il reste là, sans agir, il va certainement mourir. Rien que le fait d’y penser, à la mort, le petit garçon se leva de son lit, et mû par l’instinct, il arriva à courir jusqu’à la chambre de ses parents. Il n’y voyait rien. Il n’y avait que de la fumée partout. Et du feu. Sur les murs, les meubles, la décoration. Des flammes oranges et bleues avaient pris possession de la pièce. Son père était encore épargné, tandis que les flammes avaient déjà commencé à lécher le corps de sa mère. Elles avaient pris possession de son corps. Ses habits étaient en lambeaux et Graemme avait l’impression que le visage de la personne qui se disait sa mère était en train de fondre, de couler. Comme de la cire. Son visage n’avait plus rien d’humain. Un œil pendait hors de son orbite, les cheveux sentaient le roussi. La vie l’avait quittée. Il se rua donc sur son père, son seul espoir. Il le secoua de toutes ses forces. « Papa ! Papa ! Réveille-toi ! » Mais rien n’y fit. Ce n’était pas simple de réveiller son père, et encore moins à une seule main, car il avait été obligé d’utiliser sa deuxième main pour se boucher le nez. L’air était irrespirable. Ce qu’il ne savait pas alors, et qu’il apprendra plus tard, c’est que son père avait déjà rendu l’âme. Inhalation de trop de monoxyde de carbone. C’était trop tard. L’instinct de survie. Toujours lui. Toujours bien vivant, ce qui lui doit la vie sauve. Le petit garçon, se voyant dans l’incapacité de réveiller son paternel, se rendit soudainement compte de l’horreur qui l’entourait. Les poutres qui tenaient en place le plafond commençaient à se décrocher et à tomber les unes après les autres. Il eut juste le temps de sauter en arrière au même moment qu’une poutre allait lui tomber dessus. Sur ce, il se mit à courir, le plus vite possible que ses petites jambes et ses pieds nus le lui permettaient. Il réussit tant bien que mal à s’extraire de la maison. Heureusement pour lui, le feu n’avait pas encore atteint le rez-de-chaussée. Juste de la fumée qui stagnait contre le plafond, mais pas de feu en vue. Il courut encore un moment, jusqu’à être à bout de souffle. Il s’arrêta à une quinzaine de mètres de la maison et il s’écroula dans l’herbe haute. Reprenant ses esprits, il s’assit en tailleur, regardant le brasier devant lui. Le temps qu’il revienne à lui, il ne restait déjà plus grand-chose de sa maison. Le voilà donc orphelin de tout. De maison, d’habits, de jouets, et surtout, de parents. Au bout d’une demi-heure à contempler le feu faire son œuvre sur son ancienne habitation, il entendit au loin les sirènes des pompiers et de l’ambulance. Mieux vaut tard que jamais. Quelques voisins vinrent aussi à sa rescousse et qui le prirent sous leurs ailes. Tout le monde y allait de son petit commentaire. Entre les « Pauvre petit bébé ». « C’est un miraculé ». « Oh mon  dieu le pauvre ». « Que va-t-il devenir sans parents ? » et les « Je suis sûr que ses parents vont finir en enfer ». « C’est un mal pour un bien ». « Je suis sûre que c’est à cause de son alcoolique de mère ». Et ainsi de suite. Graemme lui, ne pensait à rien. Il n’était pas encore conscient de la situation, de ce qu’il venait de vivre. Il fut directement transféré à l’hôpital. Il fallait voir le taux de monoxyde qu’il avait respiré. Il fut ensuite placé dans une institution, en attente que quelqu’un veuille bien de lui. Les policiers firent leur enquête sur la cause de l’accident. Une cigarette mal éteinte, tombée sur les draps. Certains voisins n’avaient pas eu tort en condamnant sa mère. C’était bien elle la fautive, involontairement.


Aberdeen, troisième ville d’Ecosse, située dans le nord-est de la Grande-Bretagne, sur le bord de la mer du Nord. 1991. Quartier de la Vallée des Larmes, dans un manoir de style Victorien. Caviar Beluga, Don Pérignon, amuse-bouche  au saumon norvégien et tant d’autres mets se mélangeaient à la foule déjà présente. La famille Wemyss – famille très riche et adoptive du petit Wemyss, dont il prit le nom de famille – avait décidé de fêter les deux ans du petit garçon dans leur foyer. Pour l’occasion ils avaient mis les petits plats dans les grands. Rien n’était assez bien pour leur fils tant adoré, tant chéri. Même trop au goût de certains. Madame Wemyss voulait tellement avoir un enfant et ne réussissant pas à en avoir par voie naturelle, son mari et elle choisirent donc d’adopter un petit. Quand ils avaient entendu l’histoire du petit Cornwell, Mme Wemyss fondit en larmes et elle se promit de l’adopter dès que possible, pour redonner une chance à ce petit garçon, qui jusqu’à présent n’en avait pas vraiment eu. Entre un père souvent absent, passif, et une mère alcoolique qui s’en prenait à lui, il n’était pas vraiment tombé sous une bonne étoile. Après plusieurs mois passé à devoir remplir formulaires sur formulaires, voilà le petit garçon officiellement adopté. Une meilleure vie s’annonçait pour Graemme. Et voilà déjà deux ans qu’il était là, parmi eux. Que le temps passait vite. Encore à l’heure actuelle, le petit se demandait s’il ne rêvait pas. Ça ne pouvait pas être possible. Toute cette luxure, toute cette attention qu’ils lui portaient. Tout cet amour. Il avait dû dire au revoir à ses vieux habits, délavés, souvent de seconde main et trop courts, déchirés de partout, pour souhaiter la bienvenue à de beaux habits neufs, de grands couturiers. Même son pyjama était en satin ! Il n’en revenait toujours pas. Et ce soir justement, sa famille avait décidé de donner une fête à cette occasion. Le petit garçon avait bien grandi, que ce soit en taille qu’en maturité. Il ne comprenait pas encore tout à la vie, mais il était mieux encadré qu’à l’époque. Il vivait dans un autre monde. Et avait encore de la peine à s’y faire, tout en sachant qu’un jour ou l’autre il s’y habituera. Il se baladait dans la foule, le visage tourné vers le sol. Trop timide pour affronter tous ces gens qui étaient venus spécialement pour lui, pour fêter son douzième anniversaire.

Les années passent et le petit Graemme grandit. Avec le temps, il s’est habitué à sa nouvelle vie. Il s’est complètement métamorphosé. Il est passé du petit garçon timide, pas sûr de lui, la tête de turc de l’école à un jeune et joli garçon sûr de lui, populaire, fier. Voire peut-être un peu trop. C’est surtout une sorte de carapace qu’il s’est construit, pour se protéger du monde, pour se blinder. On ne croise pas souvent un jeune qui a connu la même situation que lui. En tout cas, ceux qui sont dans le même cas ne courent pas les rues. Graemme a aujourd’hui 25 ans. Et c’est un grand jour pour lui. Pour deux raisons. Il va être diplômé. Il vient de réussir, avec les honneurs, ses études de droit pour devenir avocat. Et par la même occasion, il va demander en fiançailles sa compagne, Rachel, avec qui il partage sa vie depuis cinq ans déjà. Ce qu’elle accepte, folle de joie. C’était un nouveau tournant pour les deux tourtereaux. Ils déménagèrent ensemble, dans une villa, pas très loin du manoir Wemyss, et commencèrent à faire des préparatifs pour le mariage à venir. Tous deux se tuaient à la tâche dans leurs travaux respectifs. Lui avait été engagé dans un cabinet d’avocat réputé et elle, en tant que serveuse dans un bar, tout en continuant des études de littérature. Ils ont trois ans d’écart, ce qui explique cela. Tout marchait pour le mieux entre eux deux. La vie en rose. Jusqu’au jour où, deux ans après leur fiançailles, il rentra chez lui et trouva la maison vide. Enfin vide. Tous les objets appartenant à la jeune femme avaient disparus. Ainsi qu’elle. Elle était introuvable. Une enquête fut ouverte quelques jours plus tard et il fut le premier suspect. Ce qui était en soi normal, alors qu’il n’y était absolument pour rien. Il était juste mort d’inquiétude. Elle ne donnait plus aucun signe de vie. Il fut d’abord soupçonné de simple enlèvement séquestration, pour être ensuite suspecté de l’avoir tué. Les enquêteurs étaient sûrs qu’il l’avait démembré et dispersés son corps un peu partout. Ils ne lui lâchèrent la grappe que plusieurs trois plus tard. Ils avaient d’autres enquêtes plus importantes et urgences que celle-ci. Au bout de 7 ans sans aucune nouvelle, sans aucun signe de vie, sans aucun corps trouvé, Rachel fut officiellement déclarée morte au regard de la loi. Au fond de lui, il a comme l’impression qu’elle est toujours en vie, quelque part, mais il n’a plus vraiment d’espoir de la retrouver un jour. Et il lutte contre des sentiments contradictoires. D’un côté, une partie de lui l’aime toujours, mais de l’autre, il lui en veut terriblement de l’avoir ainsi quitté, sans aucune raison. Il décida de continuer sa vie, de se reconstruire. Après tout, il n’allait pas se morfondre jusqu’é la fin de ses jours.


Aberdeen, troisième ville d’Ecosse, située dans le nord-est de la Grande-Bretagne, sur le bord de la mer du Nord. 2015. Quartier de la Vallée des Larmes, dans une petite ville à deux étages, non loin du Manoir familial.  Une simple bougie éclairait la pièce, qui ressemblait à un bureau. Une silhouette était assise devant un bureau, tripotant quelque chose dans ses mains. Une lettre. Fermée. Il n’avait pas encore eu le courage de l’ouvrir. Il hésitait depuis quelque temps déjà. Il avait peur. Il était lâche. Après tout ce qu’il avait vécu, une simple lettre lui faisait peur. Allez savoir pourquoi. Il la reposa avant de la ranger dans le premier tiroir. Elle attendra sagement là. De toute façon, il finira par l’ouvrir, un jour ou l’autre. Mais ce n’était pas aujourd’hui. Il se leva lentement de sa chaise, alla chercher un verre de whisky dans son bar et alla s’installer sur un fauteuil, sur la terrasse. Tout en savourant cette boisson, il se perdit dans ses souvenirs. Dans ce qu’il était devenu. Il repensa tout d’abord à l’incendie, qui entraîna la mort de ses parents. Ils ne lui manquaient pas vraiment. Surtout son père à la vérité. A son adoption pour la famille Wemyss. Famille très fortunée qui l’avait pris sous son aile. Rachel, son premier et grand amour, sa fiancée. Qui avait disparu depuis voilà déjà 7 ans. Et maintenant ? Et maintenant il avait l’impression d’être que l’ombre de lui-même par moment. Il continuait son travail d’avocat, franchissant la ligne jaune de temps en temps. Il voyait des filles de temps en temps, recherchant partout Rachel dans la rue. Il était sûr qu’elle était quelque part. Ça le bouffait de l’intérieur. Il n’arrivait pas à se la sortir de la tête. Il avait beau essayer avec d’autres, ça n’allait pas plus loin qu’une nuit ou quelques mois. Sans plus. Certes, en tant qu’homme ça ne le dérangeai pas, mais ce n’était pas cela qu’il recherchait. Et avec tout ça, depuis quelques années, il s’occupait d’un autre petit business. Il avait décidé de s’allier avec certaines personnes. Il nettoyait les scènes de crime. Ou plutôt il se débarrassait des cadavres et effaçait les preuves. Il était le plus discret possible. Contemplant le ciel, les étoiles, il ferma les yeux, ses pensées revenant sans cesse sur Rachel. Mais à part ça, tout compte fait, sa vie avait bien tournée. Si petit on lui avait dit qu’il finirait sa vie avec autant de richesse, il ne l’aurait jamais cru. Et pourtant. Il en était là. La silhouette fit un mouvement de la main, vida son verre d’un trait, se leva et partit se coucher.
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Saíréann Riddell
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MessageSujet: Re: Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. EmptySam 1 Aoû - 18:25

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Moyra Verheague
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MessageSujet: Re: Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. Graemme ♣ Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. EmptyMar 4 Aoû - 10:40

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