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{Oswald} I'm gonna live till I die.

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Graemme Wemyss
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Graemme Wemyss
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MessageSujet: {Oswald} I'm gonna live till I die. {Oswald} I'm gonna live till I die. EmptyMar 21 Juil - 23:28


I'm gonna live till I die.
ft. Oswald & Ailein.
Il faisait nuit noire. On ne voyait presque pas devant nous malgré les réverbères qui éclairaient la rue. Et faut bien l’avouer, je ne tenais pas vraiment debout. Il était à peine une heure du matin et j’avais déjà décidé de rentrer à la maison. Je ne me sentais pas très bien. Trop de choses se passaient dans ma tête et j’avais préféré m’éclipser de la fête ou j’avais été invitée.  Heureusement pour moi, je n’habitais pas très loin de l’endroit. Je devais juste traverser quelques rues, le cimetière, ce qui ne me faisait pas tant plaisir, et de nouveau quelques rues pour être chez moi. J’essayais tant bien que mal de presser le pas, mais ce n’était pas très simple en tanguant de tous les côtés. Je n’aurais pas dû boire autant ! Encore heureux que je n’avais pas touché à la cocaïne ce soir. Tout en essayant de marcher droit, je me maudissais intérieurement d’être partie comme une lâche. Une partie de moi voulait rester à la fête jusqu’au à l’aube, entourée de mes ami(e)s, mais l’autre partie de moi me forçait à rentrer. Je sentais que j’étais sur le point de partir en cacahuètes et la raison avait alors pris le dessus. Retour case départ. Mais avant de partir, j’avais subtilisé une bouteille de Jägermeister. Etonnamment, je n’avais pas le whisky malgré mes origines et je m’étais donc rabattue sur cette bouteille. Elle fera l’affaire pour ce soir. Je n’étais même pas sûre de réussir à la boire. Pour l’occasion, malgré la fraîcheur de l’air, je m’étais habillée avec un short en jeans, un peu effilé, un simple top noir et des chaussures à talons aiguilles, qui me faisaient énormément mal aux pieds. Mais je préférais marcher avec plutôt que de m’enfoncer une quelconque saloperie dans mes pieds. C’était connu que les rues n’étaient pas très propres et on pouvait y trouver de tout. Des clous, des bouts de verres, … Je marchais donc tranquillement, quand …  

J’avais la mauvaise impression d’être suivie depuis que j’étais partie. J’essayais de ne pas trop tourner la tête, pour ne pas, s’il y avait bien quelqu’un, croit que je suis apeurée. Tout du long du chemin, cette sensation me suivi, comme mon ombre. J’avais l’impression de devenir folle. Pourtant, j’avais pris mes médicaments, ce n’était donc pas une simple hallucination, même si je préférais que ça en soit une plutôt une vraie personne. La peur montait petit à petit et la paranoïa aussi. J’avais été diagnostiquée comme schizophrène paranoïdes, donc, la paranoïa, je connaissais, et même si j’avais bel et bien pris mes médicaments, la paranoïa était toujours là. A chaque fois que je m’arrêtais pour reprendre mon souffle, pour rediriger ma trajectoire ou tout simplement pour surveiller, j’avais l’impression que la chose qui me suivait faisait pareil. Instinctivement, je mis la main dans mon sac et je fouillais à l’intérieur. Dès l’instant ou ma main entra en contact avec un objet rond et froid, je l’agrippai le plus fort possible. Mon spray au poivre. Ne sait-on jamais. Essayant tant bien que mal de paraître normal, je me concentrais pour marcher droit déjà et surtout pour ne pas me mettre à courir comme une foldingue. Surtout si j’avais imaginé cette présence. Au moment de devoir traverser le cimetière, je m’arrêtais. C’était un raccourci et pendant quelques instants je me demandai si le prendre ou faire le détour. Je le pris quand même, me disant, qu’au pire des cas et dans cette quasi obscurité, il y avait des endroits où je pouvais me cacher. D’ailleurs, à peine entrée, je suivis le chemin tout droit pendant quelques mètres avant de me déporter sur la droite, me cachant derrière une pierre tombale, mon spray au poivre en main. Je voulais voir si j’étais effectivement suivie et si la personne osera s’approcher, si tant est qu’elle a vu ou je m’étais assise. J’avais énormément envie de fumer, mais je savais que le bout de la cigarette attirait l’attention. J’habitais peut-être dans une petite ville, comparé à certaines en Amérique, mais des tueurs et des violeurs il y en avait partout. J’étais bien placée pour le savoir. L’hôpital ou j’avais séjourné était rempli de ces spécimens. Au lieu de m’allumer une cigarette, j’ouvris la bouteille et je me bus une grande gorgée, pour me donner du courage, sachant que c’était en vain.  


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Oswald Vessalius
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Oswald Vessalius
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MessageSujet: Re: {Oswald} I'm gonna live till I die. {Oswald} I'm gonna live till I die. EmptyMer 22 Juil - 13:58


I'm gonna live till I die.
Oswald & Ailein.
Tu l'attends. C'est plus fort que toi, une envie qui t'as pris les tripes dès la première fois où tu l'as vue. T'as tenté de l'oublier, de croire à une éphémère vision née de ton imaginaire dépravé. Mais y'a rien à faire ; c'est son visage qui s'impose à toi lors de tes insomnies nocturnes, son regard qui t'éveille à des souvenirs lointains. Elle y était. Ne pas te souvenir aurait été un crime, autant à ton propre égard qu'au sien. Alors ton esprit ressasse, ton âme se meurt d'être si loin d'elle, de ne pas pouvoir partager avec l'inconnue essentielle autre chose qu'une vision à sens unique. Obsession de la femme qui t'ignore, celle avec qui tu as n'a tout et rien partagé à la fois. T'essaie de te rappeler le son de sa voix, sa mélodieuse voix, qui s'est étiolée dans ta mémoire, vague murmure qui s'estompe, qui te glisse entre les doigts alors que tu cours après avec acharnement. T'aimerais l'entendre encore une fois, juste une fois. Un vœu informulé qui résonne silencieusement dans ton crâne.

Tu l'as suivie. Tu vois pas le mal dans ça, t'as juste besoin de la voir encore, de graver le moindre de ses traits dans ta mémoire. T'as peur d'oublier. De l'oublier. C'est viscéral, t'aime trop revoir en boucle le film de ton passé, les débris de ton histoire, les visualiser comme si c'était pas toi qui les avais vécus. Tes prunelles cristallines écorchent sa silhouette, s'y attachent pour ne pas l'abandonner. Puis c'est la fin, elle entre dans une baraque que t'as dû voir une ou deux fois, disparaît dans les lumières prémices d'une soirée éclatante alors que tu restes dehors. Depuis que ses pieds ont franchi le seuil de la porte, t'as pas bougé. Toujours tapi dans l'ombre qui s'étire, t'engloutis dans son étreinte nocturne. Tu pourrais rester des heures ici, à attendre. T'es patient, t'as rien d'autre à faire de tes nuits, d'toute façon. T'écoute inlassablement les bruits de la fête,cacophonie assourdissante à tes oreilles. Tu voudrais les faire taire mais t'en est incapable, t'es juste l'observateur qui se languis dans l'obscurité, qui attends de revoir enfin le visage qui te harcèle.

Enfin, elle sort. Tu te redresses brutalement. Combien de temps est passé ? Une heure ? Vingt-minutes ? T'as perdu le fil, égaré dans la contemplation de la cage qui emprisonnait ta hantise. Tu la suis, sans t'en cacher. T'accélérais quand elle accélérait, t'arrêtais quand elle s'arrêtait. Comme si imiter le moindre de ses gestes pourrait te rapprocher d'elle, comme si ça te permettrais de déchiffrer ses pensées. Tu sais pas où elle va ; t'en as rien à foutre. Juste continuer de marcher derrière elle, d'être son ombre, de regarder sa crinière dorée virevolter dans son dos à chacun de ses pas, ses courbes onduler à sa démarche saccadée. Elle tourna au cimetière, t'arquais un sourcil. Qu'est-ce qu'elle voulait faire au cimetière ? Pas se reposer sur la tombe d'un ancêtre, elle avait même pas d'fleurs. Et tout le monde vient avec des fleurs dans c'lieu morbide. Tu le sais, tu les regardes, parfois. Tu t'avances, refoules les questions qui t'assaillent. Y'a juste la lumière de la lune qui t'permet de pas trébucher à chacun de tes pas, qui te guide sur ses traces. T'as peur de la perdre de vue. Et tu la perds. Une seconde de distraction et elle disparaît, fantôme malicieux qui se joue de ta naïveté. T'aurais pu hurler de frustration contre la noirceur de la nuit. C'est elle qui te l'a prise. T'avances, fouille le moindre recoin de l'obscurité du regard. Tu la vois pas. Tu la vois pas. Tu t'serais arraché les cheveux si t'avais pas entendu un drôle de bruit. Genre le liquide qui clapote contre la bouteille lorsque tu bois. Un sourire étire tes lèvres. Ouais, elle est là, toujours là. Tu te diriges vers la source du bruit. Une tombe, ça t'mène à une tombe. D'un coup, tu passes ta frimousse par dessus la tombe, et tu la vois. Avec sa bouteille. Lumineuse à tes yeux. « T'es là ! J'croyais t'avoir perdue. »
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Graemme Wemyss
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Graemme Wemyss
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MessageSujet: Re: {Oswald} I'm gonna live till I die. {Oswald} I'm gonna live till I die. EmptyMer 22 Juil - 14:37


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ft. Oswald & Ailein.
Accroupie derrière une pierre tombale, qui semblait être laissée à l’abandon, j’ouvris doucement ma bouteille pour en boire une gorgée, mon cœur battant à cent à l’heure. Je ne savais pas si c’était vraiment une bonne idée de boire encore plus de ce que j’avais déjà bu. Je n’étais plus en état de contrôle quoique ce soit, surtout pas mon corps. Je voulais peut-être tout simplement sombrer dans l’inconscience, dans un autre monde, loin d’ici, loin de ce prédateur. Pendant un petit moment de lucidité, je me rendis compte que ce n’était pas la première fois que je me sentais suivie. Un frisson parcourut tout mon corps. Je regardais les alentours, sans rien distinguer. Il faisait nuit noire et la lune, malgré le fait qu’elle éclairait un petit peu, ne m’était pas d’une grande aide. Je me maudissais d’avoir voulu couper à travers le cimetière. En temps normal j’aimais cet endroit. Il me permettait de rester au calme, sans âmes qui vivent, parmi les esprits, que j’avais l’impression qu’ils étaient là pour me protéger. Pas ce soir. J’aurais dû prendre le chemin normal, à la lumière des réverbères, même si le chemin aurait duré plus longtemps vu mon état. J’avais envie de me gifler pour une telle bêtise. J’étais à l’affut du moindre petit bruit, d’une brindille qui craque, d’une branche déplacée. J’étais tellement concentrée que je ne remarquais même pas que la présence s’était rapprochée et qu’elle se trouvait derrière moi. Elle me surplombait de toute sa hauteur. Je ne remarquais même pas l’ombre qui s’était installée devant moi. Certainement trop saoule.

« T’es là ! J’croyais t’avoir perdue ». Une simple phrase, qui me tétanisa sur place. Il m’avait retrouvée. C’en était fini de ma vie. J’allais certainement finir comme certaines filles en Amérique, qui n’avaient pas eu de chance, violée, torturée et éparpillée en mille morceaux dans la ville. Je tournais lentement la tête vers la voix, ne distinguant pas grand-chose dans cette clarté. Mes gestes étaient lents, comme si je me changeais petit à petit en statue. Il fallait que je réagisse, tout de suite. Je ne pouvais quand même pas me pétrifier sur place. Je n’allais pas me laisser faire. Poussant, à retardement, un petit cri strident, je mis automatiquement mes mains devant ma bouche. Et merde. J’avais laissé tomber mon spray au poivre, qui devait certainement se trouver à l’heure qu’il est au fond de mon sac. Je ne le retrouverais jamais à temps. Me levant péniblement, restant de mon côté de la tombe, je le regardais. Essayant de déchiffrer l’expression de son visage. Et d’un coup, la peur m’ayant en partie dessaoulée, je me ruais sur lui, les mains les premières. Mes ongles commencèrent à lacérer son visage. J’haletais, à moitié en larmes. « Foutez-moi la paix ! » J’essayais de crier, mais ça ressemblait plutôt à une simple plainte, d’une petite fille ayant fait un cauchemar.

Relâchant mon emprise, je m’éloignais, tremblante. Je ne voulais pas faire plus de dégâts, je ne voulais pas qu’on me traite de nouveau de folle et qu’on m’interne. Non, il était hors de question. Je fis quelques pas en arrière, mais mon pied se prit dans une branche et je me retrouvais le cul le premier par terre. Il ne manquait plus que ça. Que je trébuche devant lui. Je ne bougeai pas. J’étais dans l’incapacité de faire le moindre mouvement. Mon instinct de survie m’avait lâché. Je fouillais tant bien que mal dans mon sac, mais impossible de trouver ce foutu spray. Je continuais à le regarder, et au clair de la lune je crus reconnaître ses traits. Non. Ce n’était pas possible. Je devais halluciner. Je secouais la tête mais dès que je reportais mon visage sur lui, ses traits n’avaient pas changés. J’ouvris la bouche pour dire quelque chose mais aucun son ne sortit. Je repris la bouteille, posé ou je l’avais laissé, pour me donner du courage. Après avoir bu une longue gorgée, je reportais mon attention sur lui. « Toi ?! Putain. Qu’est-ce que tu fais là ? » J’étais à deux doigts de partir en crise d’angoisse, ma respiration et mon cœur s’étant accéléré un peu trop. J’essayais de retrouver mes esprits, me demandant ce qu’il foutait là. Je ne me souvenais plus de son nom, mais, si c’était bien lui, il était à l’hôpital en même temps que moi. Que me voulait-il bon sang ?   
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